L'art total (Opéra et e-books)
Chimère ou réalité ? L'art total anime ou animait nombre d'artistes, Wagner et Philip Glass entre autres. L'opéra est à première vue une scène extraordinaire pour tendre vers cette écriture où "tous" les arts et les techniques sont mis à contribution pour porter l'oeuvre. Le NYT, déjà cité pour la nécrologie de Bo Didley, semble avoir été séduit par la "réécriture" d'un vieil opéra : La Damnation de Faust de Berlioz. Les extraits multimédia proposés, notamment la vidéo, font naître un sentiment de frustration pour le povre français que je suis fabriquant de guide. J'ai hésité pour le Tristan et Isold mis en vidéo par Bill Viola (il reste des places à 136 et 196 €, vraiment trop cher pour moi), alors vous pensez bien que pour le Faust.... Je me contenterai des vidéos si les producteurs ont la bonne idée de... pour gommer ma première frustration.
Revenons au Faust et à ma seconde frustration. Nous avons là à notre disposition : la poésie du livret, la musique, la dance (le 6ème art ?) ajoutée par le metteur en scène, la vidéo (7ème art et 1/2 ?) à qui incombe plusieurs fonctions : décors, narration, focus.
Difficile d'aller plus loin à la seule lecture de l'article hypermédia, mais il est évident que l'approche hypermédia déjà citée, voir mon autre blog pour plus de précisions, est parallèle à ce type de "d'écriture".
La technologie e-ink ne nous permet pas aujourd'hui d'inclure des vidéos mais demain oui (2012 ?). Je pourrai donc avec Eisenstein, par exemple, vous initier au "léonardesque" russe. Mais on touche là aux limites du support, c'est évidemment pareil avec mon écran de MAC.
Je serai devant mon e-reader comme Donatello devant le Zuccone, criant : mais parle, parle donc (la voix off n'y change rien)... L'opréa est un art vivant, et cette dimension transcendante me semble hors d'atteinte pour l'écriture, les arts plastiques, le cinéma (un art de la triche).
Wagner avait raison ! L'opéra est mieux adapté à l'art total, et quand je serai grand j'en écrirai un :-)))
En attendant : http://www.nytimes.com/2008/11/10/arts/music/10faus.html?ref=music
Revenons au Faust et à ma seconde frustration. Nous avons là à notre disposition : la poésie du livret, la musique, la dance (le 6ème art ?) ajoutée par le metteur en scène, la vidéo (7ème art et 1/2 ?) à qui incombe plusieurs fonctions : décors, narration, focus.
Difficile d'aller plus loin à la seule lecture de l'article hypermédia, mais il est évident que l'approche hypermédia déjà citée, voir mon autre blog pour plus de précisions, est parallèle à ce type de "d'écriture".
La technologie e-ink ne nous permet pas aujourd'hui d'inclure des vidéos mais demain oui (2012 ?). Je pourrai donc avec Eisenstein, par exemple, vous initier au "léonardesque" russe. Mais on touche là aux limites du support, c'est évidemment pareil avec mon écran de MAC.
Je serai devant mon e-reader comme Donatello devant le Zuccone, criant : mais parle, parle donc (la voix off n'y change rien)... L'opréa est un art vivant, et cette dimension transcendante me semble hors d'atteinte pour l'écriture, les arts plastiques, le cinéma (un art de la triche).
Wagner avait raison ! L'opéra est mieux adapté à l'art total, et quand je serai grand j'en écrirai un :-)))
En attendant : http://www.nytimes.com/2008/11/10/arts/music/10faus.html?ref=music
Commentaires