2 %, c'est misérable.


Là où ça marche, aux US, les livres numériques représentent 2 % des ventes, autant que les livres audio. A méditer sérieusement.

Douche froide sur un marché ou les sirènes sont reines. Cécité pour les chiffres et l'argent, yeux doux pour un signe  sibyllin, engouement pour le hard, dédain pour l’œuvre ramenée au rang du faire valoir pour des pousseurs de cartons.

Je ne suis pas capable d’analyser tous les composants de ce misérable résultat, mais je pointe du doigt :

1)     le gratuit

2)     « l’homothétie. »

Je me suis déjà expliqué sur l’antinomie entre gratuit et marché. Pour le second point c’est plus délicat. Mon approche peut ne pas être partagée (l’hypermédia), mais un livre numérique sans valeur ajoutée (ce n’est pas forcément de l’hypermédia, le post sur Teleread 10 façons de…est intéressant) ne séduira qu’une portion congrue du lectorat.

Le livre numérique ne s’achète pas, il est grand temps de le vendre.

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