Le jour où Amazon abandonnera le bouquineur
En regardant la stratégie d'Amazon , je ne peux m'empêcher de penser à celle de Novell, leader pendant un temps du réseau local.
Pour introduire cette notion de partage des ressources (imprimantes, disques durs,données ) la société de l'Utah devait tout fournir, le hard (disques durs, cartes réseau, cartes de connexion aux AS400, c'était le bon temps etc ) et le soft, c'est à dire NetWare. Peu à peu le hard a été abandonné au seul profit du soft, le plus rentable, le plus difficile à copier. Et puis est venu Microsoft.
Pour Kindle c'est un peu la même chose, pour vendre le livre, il faut du Hard et du Soft pour un premier temps.
Et "demain" le bouquineur peut disparaître, Kindle reste sur des dizaines de supports autres. On peut même imaginer des fabricants de livres électroniques labellisés Kindle.
Son format propriétaire n'est visiblement pas un obstacle, le capital confiance est favorable. Reste à savoir où est le profit maximum, l'emmerdement minimum.
Si Microsoft débarque avec une tablette, elle pourrait choisir Kindle comme support de lecture et Amazon comme librairie, une sacrée percée sur le marché du livre, une sacrée alternative à l'iPad.
C'est une idée, comme toutes les idées elle est certainement loin de la réalité.
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