Le prêt d'un e-book. Bons et mauvais comptes.
Entre les bibliothèques et les sites spécialisés dans l'échange de livres numériques, l'évidence s'impose : comment stopper le manque à gagner ?
Concernant les bibliothèques Harper & Collins a pris une décision, un e-book sera prêtable 26 fois.
Il existe sûrement des stats pour justifier un tel chiffre.
Il existe aussi un nombre considérable d'ouvrages n'ayant jamais été emprunté dans une bibliothèque 1 fois.
Evidemment concernant le best-sellersle problème est différent.
On se l'arrache et le fait d'être numérisé permettra d'écourter la liste d'attente. Seulement le 27ème emprunteur devra soit changer de bibliothèque, de site, soit "exiger" une demande de renouvellement, après tout c'est son pognon ;-)
Les choses ne vont pas aller en se simplifiant, il se peut même que le livre numérique soit un facteur de croissance de la "fréquentation" des bibliothèques, du site on-line d'emprunt.
Certains freins au prêt du livre papier sont en effet levés, pas tous notamment la disponibilité immédiate d'un titre à sa sortie. Mais tout le monde n'a pas envie de briller au cours d'un dîner sur le dernier roman à la mode.
L'éditeur sera vite amener, comme avec les DVD, à proposer des versions à la vente, et des versions aux prêts car il faut continuer même avec le numérique à faire entrer du cash.
On peut imaginer des formules plus complexes de facturation des bibliothèques, avec des abonnement par titre ou collection, avec des planchers et des plafonds.
L'éditeur pouvant être amené à promouvoir plus fortement ce canal de lecture, de distribution.
Le libraire pourra aussi bénéficier de ce type d'infrastructure, entrer dans la danse.
Pourquoi le cantonner à la vente pure et dure?
Entre vendre peu et louer bcp il peut essayer de séduire un lectorat pressé et argenté mais sans plus.
Ca va être amusant dans les prochains mois.
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