Read & Go, le bluff
Pour finir, je veux bien lire un livre électronique à condition qu'il ait lui-même été conçu et rédigé POUR ce genre de support. La Carte et le Territoire en livrel, très bien, mais avec des cartes routières qui s'affichent, des paysages qui défilent, des vidéos, des animations, des liens et bien sûr de la musique adaptée (Bande Originale du Livre), bref, le fameux "roman total" auquel songent tant d'écrivains contemporains. Je ne suis pas un ayatollah de la "lecture dédiée", et on s'échappe d'un récit aussi facilement qu'on y retourne, notamment par le biais de l'hypertexte.
Ce genre de commentaire pourrait me ravir, mais rédigé par une équipe marketing, il me dérange. Il dénigre plus qu'il ne construit.
On prend les choses comme elles sont pour ce qu'elles sont, si non on se met à la tâche, et après, seulement après on l'ouvre.
Dans un autre post ce commentaire encore : La révolution du livre électronique, si elle doit avoir lieu, ne se fera pas sans les libraires, qui sont aujourd’hui en France les premiers relais et souvent les premiers conseils des amateurs d’essais ou de littérature. Philippe Touron, directeur de la librairie Le Divan à Paris.
Cette affirmation est bien présomptueuse. Il est effectivement parmi les premiers à y avoir cru, mais il ne sont pas si nombreux, et le rôle du libraire reste encore à évaluer dans les nouveaux modèles se dessinant.
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