Quand A Gallimard verse dans une analyse topique.
A. Gallimard a souligné : « Vous conviendrez avec moi qu’il y a un vrai décalage entre la fascination qu’exerce le numérique aujourd’hui et sa réalité commerciale. Difficile de faire la part entre les promesses crédibles d’ouverture et de croissance de nos marchés et les fantasmes que peut engendrer ce nouvel âge technologique ». « N’oublions pas qu’à l’époque de la ruée vers l’or, ceux qui se sont sûrement enrichis ont été les vendeurs de pelles, de tamis et de brouettes. Aujourd’hui, ceux qui s’enrichissent, ce sont les vendeurs de tablettes ». (Récupéré sur IdBoox, concernant les chiffres des ventes numériques 2010).
Ce discours je l'ai entendu lors de la bulle internet du siècle dernier. A l'époque on ricanait sur les valeurs d' Amazon ou Yahoo, et l'on citait Sun et Cisco en exemple.
Sun a été racheté et Cisco a perdu de sa superbe. Quand à Facebook ou Google on en parle même pas.
Le contenu finit toujours par s'imposer sur le support lui permettant de progresser.
Des progrès sur le papier sont toujours possibles mais à quel prix ?
Si Gallimard, l'éditeur, ne veut pas suivre c'est son droit, c'est son argent.
Si Gallimard le syndicaliste ne veut pas suivre c'est plus gênant.
Je ne connais pas son mandat, accordons lui le droit de défendre une ligne conservatrice historique, profondément attaché au papier, au passé.
Pour convaincre il faut développer d'autres argument et surtout abandonner un raisonnement analogique qui conduit toujours dans le mur.
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