Décollement Rétine, Le Vinci et le CHU de Rouen
Lundi 11 le diag tombe aux urgences du CHU de Rouen : décollement de la rétine. RDV le lendemain avec le rétinologue : le Dr Lorenzi.
Ça sonne l'Italie, et les dessins du Vinci concernant l'oeil reviennent en mémoire. Impossible de remettre la main sur l'ouvrage consacré à l'anatomie, prêté, impossible de me souvenir si la rétine avait été correctement observée par le Toscan.
Opération vendredi à 14 heures. Dans le bloc, les anesthésistes déconnent pour distraire mon attention, juste le temps de voir à l'écran un cliché de mon oeil et un appareillage fabriqué par Zeiss. Zeiss, la société dont Monet louait la qualité des verres après son opération de la cataracte.
Fin d'après-midi, réveil en salle spécialisée, il fait nuit il me semble, l'attaque du service informatique par des enfoirés de hackers ne va pas tarder, je suis dans les vapes.
Réveil et sortie le samedi matin, l'hosto est désert, presque personnes dans les couloirs, plus personnes à l'accueil, bondé d'habitude. Étrange atmosphère où l'on s'affaire à minima avec des crayons et des feuilles de papier récupérées dans des imprimantes HS.
J'achète une version papier du Monde en attendant ma compagne, et là, prise de conscience des dégâts en lisant un article sur les faits intervenus la veille à Charles Nicolle. J'imagine la tête du chirurgien privé d'un seul coup du cliché lui permettant d'intervenir sur mon oeil droit.
Les hackers ne sont pas des mecs géniaux, des petits malins profitant innocemment des faiblesses d'un système, ce sont des bandits mettant en danger la vie d'autrui, de la vermine.
On en prend conscience seulement quand on se retrouve potentiellement ou réellement victime et c'est dommage.
Ça sonne l'Italie, et les dessins du Vinci concernant l'oeil reviennent en mémoire. Impossible de remettre la main sur l'ouvrage consacré à l'anatomie, prêté, impossible de me souvenir si la rétine avait été correctement observée par le Toscan.
Opération vendredi à 14 heures. Dans le bloc, les anesthésistes déconnent pour distraire mon attention, juste le temps de voir à l'écran un cliché de mon oeil et un appareillage fabriqué par Zeiss. Zeiss, la société dont Monet louait la qualité des verres après son opération de la cataracte.
Fin d'après-midi, réveil en salle spécialisée, il fait nuit il me semble, l'attaque du service informatique par des enfoirés de hackers ne va pas tarder, je suis dans les vapes.
Réveil et sortie le samedi matin, l'hosto est désert, presque personnes dans les couloirs, plus personnes à l'accueil, bondé d'habitude. Étrange atmosphère où l'on s'affaire à minima avec des crayons et des feuilles de papier récupérées dans des imprimantes HS.
J'achète une version papier du Monde en attendant ma compagne, et là, prise de conscience des dégâts en lisant un article sur les faits intervenus la veille à Charles Nicolle. J'imagine la tête du chirurgien privé d'un seul coup du cliché lui permettant d'intervenir sur mon oeil droit.
Les hackers ne sont pas des mecs géniaux, des petits malins profitant innocemment des faiblesses d'un système, ce sont des bandits mettant en danger la vie d'autrui, de la vermine.
On en prend conscience seulement quand on se retrouve potentiellement ou réellement victime et c'est dommage.
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