En Retraite

Abandon du manoir, d'un endroit de rêve, pour mon espace de travail. Le confinement est enseignement, à condition d'y réfléchir un peu. Peu importe l'espace, le lieu, le temps, si les gens vous insupportent, le nombre de pièces, de mètres carré ou cube, le décor, le parc, les arbres, le casque stéréo Bluetooth sur le tracteur de tonte, le WIFI, rien n'y fait. 
Autant partir et se  retrouver seul.
Seul,  pas tout à fait Baboush, une chatte persane m'accompagne et souvent ma compagne me rejoint, pour respirer ensemble un air plus... respirable.
Le confinement n'est pas une première pour beaucoup d'entre-nous, les malades en savent quelque chose. L'accompagnement d'un proche en soins palliatifs pendant cinq semaines, en attendant sa mort, semble moins éprouvant sur l'instant, le déni et l'espoir vous aident, les dégâts n'apparaissent qu'après.
Quels dommages après ces six ou huit semaines ? chacun jaugera.
Pour théoriser une écriture hypermédia proche de l'art total, à mon avis, je lis l'essai de Christian Godin sur La Totalité, le volume 4 consacré aux arts. Un ouvrage enthousiasmant même si parfois des erreurs apparaissent. Seul Dieu est omniscient.
Vinci est abordé, incontournable, et au détour d'une phrase mal comprise par Godin, qualifié de vaticinateur, alors qu'il s'agit tout simplement d'une métaphore pour annoncer un vol au-dessus de Fiesole dont Cardan, le père, relatera l'échec.
Infime erreur ne pouvant remettre en cause cette somme incroyable, même si il en existe d'autres inconnues de moi.


        Baboush au premier plan.

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