Entre recueillement et distraction

L'essayiste Walter Benjamin (1892-1940) dans L'œuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique, approche l'esthétique moderne, le cinéma, avec pour bagage l'art de la Renaissance. Les mots clés de cet opuscule sont, il me semble, recueillement, devant une toile de Raphaël par exemple (La Madone Sixtine, dont les angelots ornent bougies et T-shirt du commerce mondiale, quelle horreur) , et distraction, devant une toile où s'anime Chaplin. Il revendique la grossièreté du raisonnement, l'absence de nuance, en invoquant le Paragone de Léonard, le grand Léonard, entre la peinture et la musique (Voir Guide MAF Léonard Milan-Rome-Venise). Autant l'écrire ce genre d'essai me transporte d'aise ;-) Et ce d'autant plus qu'il me permet de situer parfaitement la position du guide hypermédia entre recueillement et distraction. Recueillement dans un musée ou une église devant une fresque ou un tableau du maître de la Joconde, distraction en lisant les aventures extra-conjugales de Machiavel. Mais qu'existe-t-il entre les deux termes ?
Plaisirs et Connaissances.

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