Changer le rapport de force par la numérisation du livre
Un article presque intéressant dans le Figaro de ce jour sur la musique numérique et cette phrase : "en piratant le consommateur a inversé le rapport de force."
Elle peut s'écrire autrement : en adoptant le fichier numérique le consommateur renverse le rapport de force.
Cette évolution n'a pas eu lieu en France au sujet du livre, le lectorat n'a pas entrevue cette possibilité d'inversion du rapport de force. Le prix du livre est toujours scandaleusement élevé. On va me répondre que l'édition doit gagner de l'argent, d'accord mais elle le peut en vendant plus de livres moins chers aussi... vaste débat soit dont je ne peux être le héraut.
Et que dire du prêt en bibliothèque ? Je n'ai pas vraiment suivi le dossier mais les choses ne semblent pas très simples et je ne suis pas sûr de voir l'usager en sortir vainqueur.
En fait si il existe une vraie chance de changer le rapport de force pourquoi le lecteur ne l'a-t-il pas saisie ?
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