Rugby, une leçon d'écriture... et ça me plait.

 "Peut-être que vous devriez commencer à écrire différemment, peut-être que vous devriez cesser d’écrire comme il y a trente ans. "
Ces paroles sont prononcées par le sélectionneur de l'équipe anglaise, victorieuse des "intouchables" All Blacks en demi-finale de la Coupe du Monde.
Il s'adresse à des journalistes interloqués devant la performance, et sûrement aussi par cette incursion dans leur domaine. 
Il n'est pas bien méchant Eddie Jones, il y va mollo à l'égard des gens de plume, il propose seulement de se remettre en question.
En fait, on ne sait jamais avec la presse. Un jour ils vous encensent et acceptent tout, le lendemain en cas d'échec, ils vous flinguent. 
Leur puissance est proportionnelle à celle du titre dont ils sont les employé. Seulement leur puissance diminue.
L'ire des journaux à l'égard de Google et du droit voisin, n'a d'égal que leur impuissance. Le quatrième pouvoir est rétrogradé de deux ou trois rangs voir plus, car il ne voit plus rien venir.
Ni la mutation d'une équipe anglaise, ni  les signaux allumés ici et là par  les entreprises de nouvelles technologies, ni même la grogne des gens d'en bas. 
Ils constatent après coup et c'est trop tard. Il en sera de même pour eux.




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