Tribute to Frida KAHLO
Prenez un extrait de la correspondance de deux artistes. L'une est peintre, séjourne à Paris, l'autre photographe réside à New York : Play very often Maxine Sullivan disc on the gramophone. etc...
Prenez un manoir avec des chambres d'hôtes, Le chat chez qui j'habite, dont l'une d'elle se nomme Frida. La déco détonne, mais comment s'approcher au plus près de la maîtresse de Nick ? Prenez un mec un peu barré, il trouve un gramophone chez un broc, 3 années plutôt il lit l'extrait de la lettre écrite en février 1939 et son cerveau bouillonne à l'idée de recréer un petit bout de vie des deux amants.
Un gramophone, un 78 tours de Maxine, il en faut plus pour recréer une ambiance. Le père de Frida est photographe, le mec barré détourne un agrandisseur Leitz des années 40 pour obtenir une lampe d'ambiance.
Ce tribut à Frida n'est pas un énième coussin, porte-clés ou je ne sais quel torchon à son effigie, mais plutôt une oeuvre conceptuelle demandant à l'hôte de s'engager pour mettre en route le gramophone et poser l'aiguille sur les sillons et écouter un morceau de jazz prisé par une artiste dont les moments de bonheur sont rares.
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