La page 31 du rapport Patino
" Le processus d’éviction
La rapidité d’un éventuel basculement peut aussi renforcer la dynamique de désintermédiation
qui peut s'exercer sur différents acteurs de la chaîne du livre.
Un auteur peut ainsi être tenté de recourir directement à un distributeur numérique qui
lui proposerait, grâce à des conditions commerciales avantageuses (type gratuité du dernier
opus, par exemple), une visibilité nouvelle. Dans ce schéma, l’éditeur sort du circuit
de commercialisation. Si cette hypothèse n’est pas forcément envisageable pour
tous les auteurs, elle peut tenter les auteurs à succès, dont les « best-sellers » assureront
une notoriété importante à l’opérateur qui proposera l’offre. C’est une hypothèse d’autant
plus déstabilisante que l’économie du livre est traditionnellement fondée sur la péréquation
entre ouvrages de rotation rapide et ouvrages de rotation lente, gros tirages de
nouveautés et livres du fonds."
Pourquoi simplement les auteurs de best-sellers ? Le quidam qui publie à compte d'auteur et sent qu'il va se faire entuber par l'éditeur, trop tard c'est fait :-)), a tout intérêt à s'auto publier lui aussi. Et les vilains petits canards qui ne veulent pas, plus, faire comme tout les autres, ils sont légions, ils en pensent quoi des nouveaux contrats plus juteux; du mal ?
C'est assez marrant de ne pas voir dans les annexes apparaître justement des gens de chez Orange ou SFR, qui sûrement bossent sur le sujet. Pas plus qu'Amazon ou Sony, juste pour savoir, ou tenter de savoir ce qu'ils nous concoctent pour 2009.
La rapidité d’un éventuel basculement peut aussi renforcer la dynamique de désintermédiation
qui peut s'exercer sur différents acteurs de la chaîne du livre.
Un auteur peut ainsi être tenté de recourir directement à un distributeur numérique qui
lui proposerait, grâce à des conditions commerciales avantageuses (type gratuité du dernier
opus, par exemple), une visibilité nouvelle. Dans ce schéma, l’éditeur sort du circuit
de commercialisation. Si cette hypothèse n’est pas forcément envisageable pour
tous les auteurs, elle peut tenter les auteurs à succès, dont les « best-sellers » assureront
une notoriété importante à l’opérateur qui proposera l’offre. C’est une hypothèse d’autant
plus déstabilisante que l’économie du livre est traditionnellement fondée sur la péréquation
entre ouvrages de rotation rapide et ouvrages de rotation lente, gros tirages de
nouveautés et livres du fonds."
Pourquoi simplement les auteurs de best-sellers ? Le quidam qui publie à compte d'auteur et sent qu'il va se faire entuber par l'éditeur, trop tard c'est fait :-)), a tout intérêt à s'auto publier lui aussi. Et les vilains petits canards qui ne veulent pas, plus, faire comme tout les autres, ils sont légions, ils en pensent quoi des nouveaux contrats plus juteux; du mal ?
C'est assez marrant de ne pas voir dans les annexes apparaître justement des gens de chez Orange ou SFR, qui sûrement bossent sur le sujet. Pas plus qu'Amazon ou Sony, juste pour savoir, ou tenter de savoir ce qu'ils nous concoctent pour 2009.
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