Réponses à Jean-François Lazennec

Voir commentaire post précédent pour mieux comprendre le pourquoi de cette réponse.

En premier lieu j'ai quelques difficultés avec "la consommation" d'une image, d'une oeuvre, et par extension son sponsoring ;-) Mais là n'est pas vraiment le problème.

Si j'ai bien compris vous proposez au public, une séquence vidéo des oeuvres qu'il peut voir dans le musée qu'il va visiter, une sorte de teasing ?
Pourquoi mettre en "boîte" ce qu'il va voir, plutôt que de lui proposer ce qu'il ne peut pas voir ?

Exemple: Je suis au Louvre pour la Vierge aux rochers de Léonard, il existe deux autres versions, notamment celle de Londres à la quelle on se réfère assez souvent. C'est, il me semble, celle-ci que je peux accepter de voir en "boîte" ;-).
Il est facile, j'en conviens, d'écrire celà après avoir pris connaissance de votre travail.

Vous l'avez compris, je reste sur ma position "ergonomique" de diffusion de l'image. Si la traduction est une trahison, la mise en image de l'image aussi, autant ne pas en rajouter avec un support tel que le téléphone portable (c'est un problème déjà posé par les historiens d'art à la naissance de la photo). C'est vrai aussi avec un écran de 3, 5 ou 10 pouces, c'est vrai aussi avec le papier même avec une version XXL de chez Taschen, mais moins.
Il reste que la vidéo (images + son) est aussi un mode d'écriture, j'en suis intimement persuadé et j'ai hâte de pouvoir l'inclure dans un reader, mais le primat du mot, pour moi, reste.
Pour terminer, temporairement, votre travail montre qu'il existe d'autres voies pour toucher le public, et ce dernier ne partagera peut être pas, je vous le souhaite, mes opinions.

PS: Lu sur le Monde une interview de Charly Dupuis "L'arrivée d'Internet a coïncidé avec la chute du mur de Berlin. Je me suis dit que c'était une écriture à inventer, par plaisir." Et ses vidéo sur Daily Motion.
Les sujets et le ton sont décapants mais il ne s'agit nullement d'une nouvelle écriture.

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