Menaces sur le E-reader ?
Avant tout bonne année à chacun.
Relayé par Actualitté un article de Business Week sur le binôme gagnant E-book-iPhone. Quelques soient nos opinions, les chiffres sont là. Apple, seul, fait mieux que tous les acteurs e-ink réunis.
Est-ce pour autant la mort des lecteurs dédiés ?
Oui !Je le regrette et suis en contradiction avec ce que j'écrivais il y a une semaine.
Car le « E-reader » est confronté à une double concurrence, le téléphone et autres cousins d’un côté (PDA, DS etc..), le papier de l’autre.
Le simple transfert de l’univers papier sur un écran noir et blanc n’est pas assez séduisant pour créer un hiatus chez les lecteurs. L’ergonomie (qualité et dimension(s) de l’écran E-Ink) ne pèse pas lourd au regard du seul critère discriminant d’un produit, le fichier, somme toute banal : son prix.
Inutile de se leurrer le livre électronique est avant tout un fichier, comme un morceau de musique MP3, comme un film DivX. La numérisation d’un texte, achève le travail entrepris par le marketing : il le vide de sa substance.
Et sur ce plan Itunes ou Stanza ont de quoi séduire les centaines de millions d’adeptes du téléphone. Sony et Amazon sur ce segment, qui se foutent eux aussi du contenu, restent des nains avec une proposition peu attrayante.
Pour séduire, le E-reader devra au moins offrir des « services » similaire au iPhone. C’est à dire muter vers un appareil aux multiples possibilités, fonctions, avec la couleur tout en gardant sa qualité de lisibilité. Sur l’échelle de la convivialité il est à peine au-dessus du papier. C’est pas terrible.
Relayé par Actualitté un article de Business Week sur le binôme gagnant E-book-iPhone. Quelques soient nos opinions, les chiffres sont là. Apple, seul, fait mieux que tous les acteurs e-ink réunis.
Est-ce pour autant la mort des lecteurs dédiés ?
Oui !Je le regrette et suis en contradiction avec ce que j'écrivais il y a une semaine.
Car le « E-reader » est confronté à une double concurrence, le téléphone et autres cousins d’un côté (PDA, DS etc..), le papier de l’autre.
Le simple transfert de l’univers papier sur un écran noir et blanc n’est pas assez séduisant pour créer un hiatus chez les lecteurs. L’ergonomie (qualité et dimension(s) de l’écran E-Ink) ne pèse pas lourd au regard du seul critère discriminant d’un produit, le fichier, somme toute banal : son prix.
Inutile de se leurrer le livre électronique est avant tout un fichier, comme un morceau de musique MP3, comme un film DivX. La numérisation d’un texte, achève le travail entrepris par le marketing : il le vide de sa substance.
Et sur ce plan Itunes ou Stanza ont de quoi séduire les centaines de millions d’adeptes du téléphone. Sony et Amazon sur ce segment, qui se foutent eux aussi du contenu, restent des nains avec une proposition peu attrayante.
Pour séduire, le E-reader devra au moins offrir des « services » similaire au iPhone. C’est à dire muter vers un appareil aux multiples possibilités, fonctions, avec la couleur tout en gardant sa qualité de lisibilité. Sur l’échelle de la convivialité il est à peine au-dessus du papier. C’est pas terrible.
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