Quid du FnacBook ?
A l'instar du Kindle il va falloir faire le distinguo entre le matériel et le logiciel de lecture.
Pour le premier les échos sont plutôt en mode sourdine, pour le second une version Androïd est annoncée venant renforcée la panoplie des outils dispos sur le matériel maison, l'iPad, iPhone et iPod (ça fait plus riche de citer les 3).
En fait l'année 2011 sera aussi celle de la montée en puissance des solutions logicielles. Chaque appli devra se distinguée par une nouvelle approche, par de nouvelles fonction.
Les libraires, tous les libraires, pourraient saisir cette occasion de mettre à la disposition de leur lectorat une appli maison.
Elle serait en quelque sorte le prolongement de la boutique web ou "brique et mortier".
Outre ses fonctions de base, elle peut devenir, en mode push, un formidable outil de com avec son client ( les nouveautés, les conseils, les extraits, le promos etc.) et de fidélisation.
Le lien distendu par une absence de visite à la boutique est renoué.
Aujourd'hui Blio, iFlow ou d'autres inconnus de moi, proposent des "lecteurs" et veulent absolument y ajouter un fond de commerce livres comme le font les gros, les très gros.
C'est il me semble une voie difficile (Combien Sony, un gros, pèse-t-il sur le marché du livre, et même Apple pêche par manque de métier), c'est un autre métier.
L'essence du livre n'étant pas fondamentalement bouleversée par sa numérisation, on peut voir là une opportunité pour les libraires de se distinguer encore une fois face à la distribution markétée et uniforme des grandes enseignes. Reste la question de savoir qui fournira ce type d'appli ?
L'éditeur, un prestataire spécialisé, le marché libre, toutes les solutions, ou presque, sont envisageables, suivant la taille du libraire, sa spécificité.
Ce n'est certainement pas facile à mettre en oeuvre, mais ouvrir une boutique non plus.
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