Quand les libraires s'en branlent... mais pas tous
Conversation hier avec la directrice d'une grosse librairie parisienne. Son refus de prendre, pour l'instant, Paris Motifs et Effets Impressionnistes, est dicté par des règles. Epub3 n'étant pas supporté par sa plate-forme de diffusion numérique, rejet d'une solution alternative. Je veux bien comprendre même si...., mais là où ça dérape c'est quand elle utilise une comparaison pour justifier son refus : On a des règles, pas de compte d'auteur non plus !
Compte d'auteur, c'est l'auto-édité du papier, le mec qui fait le succès d'Amazon par exemple. Le compte d'auteur c'est Proust et Du côté de chez Swan. Marcel se pointe lui propose son ouvrage, c'est niet, hallucinant.
Alors quand dans le métro je suis revenu entre moi et moi sur cette conversation une petite voix m'a dit : le contenu ils s'en foutent, le lecteur ils s'en branlent (notez le glissement du elle (la directrice) aux ils (les libraires), ils vendent du papier c'est tout...La taille sûrement, un loyer, des salariés, un stock...il faut débiter.
Compte d'auteur, c'est l'auto-édité du papier, le mec qui fait le succès d'Amazon par exemple. Le compte d'auteur c'est Proust et Du côté de chez Swan. Marcel se pointe lui propose son ouvrage, c'est niet, hallucinant.
Alors quand dans le métro je suis revenu entre moi et moi sur cette conversation une petite voix m'a dit : le contenu ils s'en foutent, le lecteur ils s'en branlent (notez le glissement du elle (la directrice) aux ils (les libraires), ils vendent du papier c'est tout...La taille sûrement, un loyer, des salariés, un stock...il faut débiter.
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