Retour de fortune (brouillon).




Monsieur, 
Commencé un courrier par une image n’est sûrement pas convenu, est-ce efficace ? nous le saurons bientôt. Vous avez certainement reconnu le tableau. Alors, pourquoi un bénéficiaire du RSA vous adresse-t-il ce type de courrier ?
Ne  devrais-je pas d’abord vous remercier des efforts consentis par le département pour me sortir de cette situation. Si bien sûr. Merci.
Ai-je envie de vous faire la leçon sur Impression ? non, bien qu’il existe un doute raisonnable sur ce tableau par beaucoup ignoré. Est-ce vraiment l’oeuvre éponyme du mouvement né en 1874 boulevard des Capucines ? Pas sûr. 
Par contre c’est certain,  Moussorgski ne jouait pas sa célèbre composition réorchestrée par Ravel chez Nadar, et pourtant avec un peu d’imagination ou un iPad vous pouvez l’entendre via cette page capturée ci-dessus (il suffit d’appuyer sur la flèche dans la barre horizontale grise).
C’est peut-être cette page  qui a donné à mon référent l’idée de me pousser à vous écrire, à vous proposer de réaliser un guide hypermédia sur l’Impressionnisme dans les Hauts-de-Seine. 
La Normandie s’est offert un Routard, j’ai voulu faire mieux et plus moderne, personne, ou presque, n’en veut, idem pour Paris. Le livre numérique en France n’a pas la côte, à l’image de l’Impressionnisme en son temps.  Faut-il abandonner pour autant ? 
Quid des Hauts-de-Seine ? La liste est des tableaux peints sur les rives alto-séquanaises est impressionnante mais il en est un par lequel tout à commencé [pictogramme précédant des citations de Monet] :  Ma manière [à Ville d’Avray] s’était accusée, mais elle n’avait rien de révolutionnaire, à tout prendre. J’étais loin d’avoir encore adopté le principe de la division des couleurs qui ameuta contre moi tant de gens, mais je commençais à m’y essayer partiellement et je m’exerçais à des effets de lumière et de couleur qui heurtaient les habitudes reçues. 
Ainsi donc l’Impressionnisme serait né dans notre département, ça vaut certainement un développement, qu’en pensez-vous ?
Un développement certes, mais pourquoi ajouter l’hypermédia  à ce qui semble n’être q’une simple histoire de rapins ? 
Eh bien toutes proportions mises à l’écart, sans oublier la doxa, l’Impressionnisme ne serait il pas si on s’y attarde un peu l’équivalent d’une Renaissance à la française ?
On est d’accord Gennevilliers n’est pas Florence, mais la peinture n’a pas le monopole du mouvement. Il existe une musique  Impressionniste, une littérature aussi et une sculpture, voire un cinéma Impressionniste c’est pourquoi une approche hypermédia s’impose. Elle permet de recréer cette atmosphère de fin d’empire, de début des temps modernes.

Mais sans argent et soutien, j’ai bien peur que pour ce cas un peu délicat sortant des clous, mon référent et moi-même soyons impuissants.

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