Deus Ex Machina Canggu
Pour passer des vacances de rêves il faut des boutiques de rêves.
Canggu station balnéaire balinaise, dont les bouchons rendent fou même les scooters, équipés ou non pour transporter des planches de surf, en possède une à mes yeux, mais on verra ça demain.
Aujourd'hui on cause de Deus....
Comme tous les concepts stores respectables, le lieu propose un café, celui de l'île est excellent, un restaurant, une boutique de fringues dont la marque, Deus Ex Machina, trouve ses origines non au théâtre mais en Australie.
La déco utilise la moto, des motos en nombre, des blocs moteurs, j'adore, des casques, des selles etc.
Concernant la ligne vestimentaire, l'essentiel du chiffre d'affaires sûrement, pas de quoi m'emballer, je dois être trop vieux.
Le plus intéressant se situe côté cour avec des ateliers, un pour customiser les bécanes, un autre, océan oblige, met en couleurs des planches de surf shapées par un fou du coin, un troisième décore les casques, dans le dernier officie un polisseur, un des métiers les plus pourris du monde, on s'y fatigue en respirant de la poussière toute la journée.
Tout le monde vous sourit et vous accorde quelques paroles tout en continuant à bosser. On est dans le dur, avec un salaire ne dépassant pas de beaucoup le minimum jugé normal de 130 € sûrement.
Rien de comparable avec Merci bd Beaumarchais à Paris, sa clientèle bobo, ses vendeurs froids comme le marbre, ses prix exorbitants. Heureusement il y a Tartex, rue du Pont-Aux-choux juste au coin, le magasin le plus invraisemblable de Paris, rien n'a bougé depuis 50 ans, l'odeur du métal, du suif s'accordent pour me replonger dans le passé visiblement encore présent.
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