De la brasse coulée aux mystères de la beauté.
Je n'avais plus entendu les mots "brasse coulée" depuis l'école élémentaire, c'est à dire il y a 60 ans. Je l'ai retrouvé sous la plume de Charles Pépin à propos de la beauté des falaises de Varengeville. La brasse coulée vous permettrait d'accéder aux mystères de la beauté, cette dernière ne pouvant s'expliquer par les seules thèses de Platon, Hegel, Kant et Freud. Il faut donc abandonné le dos crawlé, pourtant bien plus pratique pour s'éloigner de la côte et le crawl bien plus rapide pour retrouver sa serviette, et se cailler un max pour approcher la beauté de la côte d'Albâtre par temps gris, un tableau de Rothko, un monolithe dans le désert de Serra, un jardin Zen, une composition de Colin McPhee, un capot de Jaguar Type-e, Tosca... ma Sacrée de Birmanie.
Le livre de Charles Pépin est à mettre en parallèle à celui de Pierre Lemarquis. D'un côté une approche philosophique se retranchant derrière les figures tutélaires de la philo, de l'autre une approche scientifque pour expliquer un même phénomène, la beauté nous fait et nous veut du bien.
NB : Il faudrait essayer la nage indienne, chère à Pierre Mondy et sa compagnie de pieds nickelés, pour découvrir la beauté des Varan de Komodo.
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