A qui appartient le lecteur ?
Dans une interview Boltanski, le plasticien, laissait au public le soin de terminer l’œuvre. Je partage cette conception mais j’aimerai bien aller plus loin. En connaître la réception. C’est pourquoi j’ai posé à Immatériel et Didactibook la question d’une récupération des données lecteurs.
Question sans réponse pour le moment. Ce n’est pas urgent, mais pour un auteur/éditeur fauché, le marketing direct est un outil facile à mettre en œuvre. Outre la réception de l’ouvrage, pourquoi bouder une meilleure connaissance du public, l’instauration d’un dialogue et une augmentation possible des ventes (pas la peine d’être hypocrite) ?
Le lecteur n’est la « propriété » exclusive ni du libraire, ni de l’éditeur, ni de l’auteur (il peut même refuser d’être sollicité par les uns ou les autres). Je n’ai pas besoin des coordonnées bancaires ou économiques du client, mais de son profil et adresse e-mail pour le moins.
Il existe entre l’auteur et son public une affinité non partagée entre le client et son libraire, d’un autre ordre. J’estime être en mesure d’apporter à mes lecteurs des infos intéressantes, le « libraire » en possède d’autres, elles se complètent.
Dans le monde papier ce problème ne s’est peut-être jamais posé. Mais sur le Net le rapport lecteur/auteur peut, doit changé de dimension car les outils nous permettent une meilleure approche, exploitation (vilain mot). C’est une opportunité pour chacun de se distinguer d’une approche massive. Le one to one du pauvre en quelque sorte ;-)
Question sans réponse pour le moment. Ce n’est pas urgent, mais pour un auteur/éditeur fauché, le marketing direct est un outil facile à mettre en œuvre. Outre la réception de l’ouvrage, pourquoi bouder une meilleure connaissance du public, l’instauration d’un dialogue et une augmentation possible des ventes (pas la peine d’être hypocrite) ?
Le lecteur n’est la « propriété » exclusive ni du libraire, ni de l’éditeur, ni de l’auteur (il peut même refuser d’être sollicité par les uns ou les autres). Je n’ai pas besoin des coordonnées bancaires ou économiques du client, mais de son profil et adresse e-mail pour le moins.
Il existe entre l’auteur et son public une affinité non partagée entre le client et son libraire, d’un autre ordre. J’estime être en mesure d’apporter à mes lecteurs des infos intéressantes, le « libraire » en possède d’autres, elles se complètent.
Dans le monde papier ce problème ne s’est peut-être jamais posé. Mais sur le Net le rapport lecteur/auteur peut, doit changé de dimension car les outils nous permettent une meilleure approche, exploitation (vilain mot). C’est une opportunité pour chacun de se distinguer d’une approche massive. Le one to one du pauvre en quelque sorte ;-)
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