15 jours de déconnexion et quoi de neuf ?

Ben pas grand chose en fait. On peut faire du bruit autour du nx Kindle mais c'est pas ici que ça se passe. J'ai tout de même trouver une conclusion assez intéressante sur le NYT entre les lecteurs spécifiques et l'autre:
"This doesn’t settle the long-term question of Kindle’s mass-market appeal amid multipurpose tablets, which will become lighter and less expensive. Sure, Amazon can talk of a future 20th-generation Kindle. But unless it’s brave enough to reveal Kindle’s actual sales numbers, it sounds as if it’s whistling past the graveyard. Dedicated word processors, purpose-built machines of the 1970s, had a good run of about 10 years."
J'ai profité de cette interruption pour lire un ouvrage sérieux : "Le renoncement à la chair" pour Léonard (saint Jérôme et sa propre continence mise en lumière par Freud) et Michel-Ange (saint Antoine). Ce bouquin propose aussi un scénario incroyable, mais j'en ai discuté déjà avec un jeune auteur, on verra ce qu'il en fait.
J'ai aussi lu l'ouvrage d'Alix de Saint-André sur Compostelle. Personne dans son entourage ne lui a parlé des livres électroniques ? Pour lutter contre le poids d'un guide elle arrache les couvertures et les pages non nécessaires, sauf que parfois elles le sont ...nécessaires. Le Kindle dans un sac à dos avec les lettres de Théophane Vénard et tous les guides sur Compostelle ça ne pèse pas lourd.
Avec la frontale il fera partie de l'équipement de base, c'est sûr.
En fait l'événement le plus important reste un constat : celui de la cécité des éditeurs, français ou américains, pour les autres je sais pas.
Ils n'ont rien vu venir, pour preuve Odissey (espérons un meilleur sort que pour l'Iliad). Dans le Corriere della sera une interview de ces éditeurs lésés des versions numériques d'auteurs de poids. Ils attendent de voir si ils ne vont pas aller en justice, ces titres ce sont les leurs. La justice américaine ne semblait pas de cet avis en 2001.
Pour preuve le lancement foiré d'Eden. Ce n'est que partie remise mais ce n'est pas pro, car on y croit pas du côté de Saint Germain.
Le livre numérique joue une autre partition, avec des interprètes qui se foutent de l'héritage papier et des beaux discours sur le métier.
On pensait le libraire sur le gril, l'éditeur "historique" risque de l'y rejoindre.

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