En attendant
En attendant une première correction d'une version non finie de la Toscane de Michel-Ange, je bosse sur la Venise de saint Marc. Cette idée me turlupinait depuis quelques mois déjà. Au cours de mes recherches, Monteverdi se présente. Je connaissais bien l'Orfeo pour une comparaison avec la version d'Ange politien mise en scène par Léonard (Milan, Rome, Venise), j'étais passé un peu à côté des Vêpres.
Dans un ouvrage écrit par un italien, plusieurs réflexions pour situer la modernité du compositeur de Crémone, et au cours d'une polémique une phrase assez magique " Comme mon frère le fera valoir, c'est Giulio Cesar Monteverdi qui écrit, sachant avec certitude que la musique (dans ce type de chant dont nous parlons (le madrigal)) participe à la perfection de la mélodie, l'harmonie devient de cette manière servante du discours et non plus maîtresse, et le discours maître de l'harmonie, ce vers quoi tend la seconde pratique, c'est-à-dire l'usage moderne".
Nous sommes au 17 ème siècle. Monteverdi bouleverse "l'écriture" musicale.
Ce primat du discours sur la musique ou vice versa car tout le monde n'épouse pas la thèse du maître de Saint-Marc est encore d'actualité ( la variété anglaise VS la chanson française par exemple).
Pour l'écriture hypermédia, qui sert quoi ?
C'est un sujet intéressant.
Enfin j'espère, quoique j'ai des doutes. On s'intéresse plus à la lecture, aux supports au marketing dans les colonnes du web : "La version 1.1.2 d'Ibook est une révolution", ai-je lu, et what else gros malin ?
Lis Baudelaire et tu pourra expliquer pourquoi c'est une révolution, écoute La lamentation d'Arianne et tu comprendras comment Monteverdi est devenu moderne.
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