Du libraire au drugstore

Un article dans le NYT me ramène 30 ans en arrière quand sur les Champs ouvrait le premier, et le dernier, drugstore de France. On y vendait de tout ou presque, notamment des livres et des disques. Après un lapin avec la fille de vos rêves, la consolation était d'acquérir le dernier ELO en payant plus cher qu'à la FNAC dont l'unique magasin était Bd Sébastopol en face de Pygmalion. Hors donc les libraires US pour faire face "au raz de marée" des livres numériques, 8,5 % du CA livres çà commence à peser, mais 81,5 % pour le papier c'est encore bcp (non ?), veulent se diversifier. On connaît la chanson.
Quand le responsable des Reader Sony annonçait une progression fulgurante j'avoue avoir été sceptique. J'avais tort visiblement, incapable de faire la différence entre un marché US qui ne lit pas, dixit Jobs , et un marché français qui lit. Entre un marché preneur d'ouvrages numériques et un marché frileux, les lecteurs n'étant pas forcément les plus frileux entre nous.
Conclusion lire moins c'est acheter plus de livres numériques....mais je ne sais pas pourquoi.

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