Ventes directes pour bientôt ?

Avec Bookish, les éditeurs américains cherchent une nouvelle voie pour un contact direct avec le lectorat.
On y est pas encore mais presque.
C'est un enjeu majeur. Pas de raison de laisser à Apple, B&N ou Amazon la possibilité de manoeuvrer l'acquéreur de votre dernier ouvrage. Le 1 to 1 est le rêve de tous les services de marketing et théoriquement rien ne s'y oppose. C'est même une absurdité de penser autrement. Le métier de l'éditeur n'est pas de faire vivre un libraire, mais de vendre des ouvrages en gagnant le plus de pognon possible. Avec c'était bien, sans c'est mieux.

En France pas de danger
Les deux Chambres vont vite nous imposer une modification de la loi sur le prix unique du livre ;-)

Article 100 : L'éditeur est obligé de calculer son prix avec une marge de 35% pour un libraire dont le travail, jugé d'utilité public, est de mettre en vitrine les ouvrages écrits par d'autres, fabriqués par d'autres, promus par l'éditeur et critiqués par le lectorat qui en assure le succès ou non.

En Chambre entre deux roupillons on sait prendre de sages décisions.

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