Angkor
Peut-on se réjouir d'aussi peu de monde dans les ruines d'Angkor ?
Pour "l'agoraphobe" certainement, pour l'amoureux des vielles pierres, non.
Le monde pose en réalité peu de problème, il passe vite de site en site, s'isoler face à une Apsara, un dieu hindou ou un Boudha reste facile.
L'absence de visiteurs équivaut à un désintérêt pour la culture, pour l'un des sites les plus fabuleux du monde.
Rodin, en extase lors de la visite des danseuses cambodgienne à l'exposition coloniale, regrettait sûrement de ne pouvoir venir en Asie.
Même si Pierre Loti voyait l'Indochine comme un linceul inutile pour tant de jeunes Français, Vat ou le Bayon le fascinaient depuis sa plus tendre enfance et après sa visite.
Idem pour la famille Glaize, et tous les colons séjournant chez les Khmers, au Vietnam, au Laos.
Les raisons de cette désaffection me dépassent, la crise asiatique, le coronavirus de Whuan, une vie chère à Siem Reap, pas de vol directs, je ne sais pas, mais quelle tristesse.
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