La Foire au Vinci 2020

Décevante cette foire au Vinci.
En fait, le peintre, le scientifique, le technologue ne se prêtent pas à une expo destinée au plus grand nombre. Il faut pouvoir pénétrer son intimité s'approcher au plus près.
Le peintre ne produisit pas assez d'oeuvres et l'adjonction des épigones n'y fait rien, notamment cette abominable Cène, un vrai repoussoir.
Le scientifique demande une lecture, au sens propre du terme, longue et documentée, impossible à restituer.
Le technologue produisit énormément d'esquisses, elles sont quasiment absentes, une ou deux planches ne suffisent pas à embrasser la technologie léonardienne.
De bonnes surprises quand même :  les bronzes de Saint Thomas et du Christ de Verrocchio, parfait exemple d'une conception vincienne de la sculpture s'opposant à celle de Michel-Ange. Comment ? à lire dans les ouvrages disponibles gratuitement sur Epubandpub.com.
Les réflectographies infra rouge de certains tableaux. On s'approche là très près du processus créatif, quel plaisir.
Le carton de Burlington, je comprends mieux l'enthousiasme des Florentins lors de sa présentation.
La Scapiliata toujours porteuse d'émotions, d'amour de tendresse.
L'Homme Vitruvien, un portrait du visage de Léonard si l'on le compare avec un tableau de Bramante.
Cette étude d'un édifice à plan centré, précurseur de Saint-Pierre-de-Rome.
Seulement voilà, trop de monde, trop chaud  pour pleinement en jouir.


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