Pactiser avec le Diable ?

Ford V Ferrari, petite  leçon de marketing à l'usage des rêveurs.
Au nom de l'image de marque de Ford, le sponsor vole la victoire du pilote de l'écurie privée au profit de l'écurie d'usine.
Le marketing, outil privilégié du grand capitalisme, écarte l'individu au profit de la masse, il met sous le boisseau  le talent pour séduire sa cible, son segment, son marché et au passage satisfaire l'ego du patron.
Le client, le lecteur, le spectateur, l'auditeur, l'unique  doit se fondre dans la globalité.
On ne satisfait pas ses besoins ou sa curiosité, il doit se satisfaire d'une offre conçue pour le plus grand nombre suivant une recette, des règles savamment élaborées, une stratégie de capture.
Une Mustang de série reste une voiture de série, l'aspect sportif n'y change rien. On me leurre.
Une Ferrari... je ne sais pas.
Dans un autre registre, Apple pourrait doter ses iPad, iPhone et autres Mac d'une  mémoire de masse (stockage) bien plus confortable, seulement à Cupertino on souhaite vous vendre du Cloud, idem chez Microsoft, Samsung ou Google. On me manipule.
J'en suis conscient et j'accepte connement.



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