Amazon fossoyeur du livre numérique ?
En parcourant les blogs français consacrés au livre numérique, à partir de 2005, force est de constater la disparition de ceux-ci.
S'il en existe encore un ou deux, les sujets abordés se focalisent plutôt sur la littérature, l'écriture. La liseuse et sa technologie ne font même plus recette. Pourquoi ?
L'attractivité de la numérisation d'un livre, cette dernière date des années 75, semble se résumer au gain de poids, aux introuvables en papier jauni et moisi.
Quid du prix ?
Quand Amazon est rentrée dans la danse, l'édition anglo-saxonne se débattait contre la baisse des ventes, E-Ink, à la suite du MIT, et sa technologie pour liseuses apparaissaient comme des sauveurs.
Le géant de Seattle n'a pas fait beaucoup d'efforts, une couche logiciel par-ci, un rachat de moteur de rendu par-là, pour aller plus vite, et de la com.
Et depuis ? Pas grand chose.
La tablette et le livre, celle d'Apple, de Microsoft, de Samsung ou de Bezos, ne font pas bon ménage. Jobs en voulant imposer un prix "unique", comme en France, se fait épingler par la justice, pas de quoi se réjouir.
Entre-temps le livre papier, en noir et blanc, retrouve des couleurs, les éditeurs sont ravis, on augmente le prix de l'édition numérique d'un ouvrage, pas forcément au profit du lectorat, et on revient à la case départ ou presque.
Kindle n'est pas la meilleure solution, ni pour le livre classique ni pour le livre augmenté (multimédia ou hypermédia).
Aucune disruption, ni créativité, juste du marketing, il en va autrement pour l'encre électronique et les étiquettes des linéaires des supermarchés.
En imposant son modèle, le géant de Seattle étouffe la créativité, celle de ses concurrents ; conforte le conservatisme des éditeurs, renforce le misonéisme du lectorat.
Dommage.
S'il en existe encore un ou deux, les sujets abordés se focalisent plutôt sur la littérature, l'écriture. La liseuse et sa technologie ne font même plus recette. Pourquoi ?
L'attractivité de la numérisation d'un livre, cette dernière date des années 75, semble se résumer au gain de poids, aux introuvables en papier jauni et moisi.
Quid du prix ?
Quand Amazon est rentrée dans la danse, l'édition anglo-saxonne se débattait contre la baisse des ventes, E-Ink, à la suite du MIT, et sa technologie pour liseuses apparaissaient comme des sauveurs.
Le géant de Seattle n'a pas fait beaucoup d'efforts, une couche logiciel par-ci, un rachat de moteur de rendu par-là, pour aller plus vite, et de la com.
Et depuis ? Pas grand chose.
La tablette et le livre, celle d'Apple, de Microsoft, de Samsung ou de Bezos, ne font pas bon ménage. Jobs en voulant imposer un prix "unique", comme en France, se fait épingler par la justice, pas de quoi se réjouir.
Entre-temps le livre papier, en noir et blanc, retrouve des couleurs, les éditeurs sont ravis, on augmente le prix de l'édition numérique d'un ouvrage, pas forcément au profit du lectorat, et on revient à la case départ ou presque.
Kindle n'est pas la meilleure solution, ni pour le livre classique ni pour le livre augmenté (multimédia ou hypermédia).
Aucune disruption, ni créativité, juste du marketing, il en va autrement pour l'encre électronique et les étiquettes des linéaires des supermarchés.
En imposant son modèle, le géant de Seattle étouffe la créativité, celle de ses concurrents ; conforte le conservatisme des éditeurs, renforce le misonéisme du lectorat.
Dommage.
Commentaires