Un génie peut-il êrte un salaud ?
L'affaire secouant le cinéma français semble diviser l'opinion en trois partis : les scandalisés, les sans opinions et les prosalauds.
Pour ces derniers on sépare l'oeuvre de l'homme, facile, et dans quelques années, quand les protagonistes mangeront le pissenlit par la racine, seule l'oeuvre subsistera. Quoique, pour le 7e art, autoproclamé, le doute s'impose. Ignorons le cynisme des financiers toujours prêts à se faire du fric avec toute personne bankable.
Aux oubliettes les victimes de Cellini, le sculpteur florentin, celles du Caravage, le mari de la maîtresse de Bartolomeo Tromboncino, gracié pour meurtre par Isabelle d'Este, et d'autres encore. Cinq ou six siècles après les faits la grande majorité du public n'apprécie l'auteur que par ses oeuvres ou chef-d'oeuvres, ignorant le sang versé.
Seulement voilà, on oublie un peu vite les dommages occasionnés par un assassinat sur une famille, la veuve et les orphelins, les troubles toujours présents au long d'une vie d'une personne violée.
Au nom de quoi pardonnons-nous à un artiste, un crime impardonnable pour un quidam ?
Une oeuvre vaut-elle la vie d'un être humain ?
Cette question se pose aussi pour le château de Versailles, les cathédrales ou les temples d'Angkor.
Pour ces derniers on sépare l'oeuvre de l'homme, facile, et dans quelques années, quand les protagonistes mangeront le pissenlit par la racine, seule l'oeuvre subsistera. Quoique, pour le 7e art, autoproclamé, le doute s'impose. Ignorons le cynisme des financiers toujours prêts à se faire du fric avec toute personne bankable.
Aux oubliettes les victimes de Cellini, le sculpteur florentin, celles du Caravage, le mari de la maîtresse de Bartolomeo Tromboncino, gracié pour meurtre par Isabelle d'Este, et d'autres encore. Cinq ou six siècles après les faits la grande majorité du public n'apprécie l'auteur que par ses oeuvres ou chef-d'oeuvres, ignorant le sang versé.
Seulement voilà, on oublie un peu vite les dommages occasionnés par un assassinat sur une famille, la veuve et les orphelins, les troubles toujours présents au long d'une vie d'une personne violée.
Au nom de quoi pardonnons-nous à un artiste, un crime impardonnable pour un quidam ?
Une oeuvre vaut-elle la vie d'un être humain ?
Cette question se pose aussi pour le château de Versailles, les cathédrales ou les temples d'Angkor.
Commentaires