Le syndrome de Venise

Lundi, mardi, mercredi personne ou presque dans les ruelles et sur les canaux de la Sérénissime. Nombre de restaurants, boutiques et musées restent clos. C'est cool mais un peu angoissant au début, certaines places semblent comme à l'abandon.

On se balade sans masque dans la calle, sur le campo, mais on risque de se faire tuer si on l'oublie chez le marchand, dans la salle d'expo... pathétique.

Pathétique la visite de la fondation Guggenheim, un site où les réservations ne fonctionnent pas, où des pauses entre chaque salle s'imposent car on a fait rentrer trop de monde. En fait les seuls pouvant supporter la comparaison avec  Bellini, Tintoret et Titien sont Pollock et Bacon et encore l'oeuvre de ce dernier est loin d'être remarquable. 

Les jeudis et vendredi la ville s'anime à  nouveau, les survivants du séisme Covid ouvrent, et la foule apparaît. Le garçon de cafés vous haranguent à nouveau, mais les églises, disons mineures, restent peu fréquentées. Faut le comprendre le touriste, la profusion des cénotaphes dédiés aux grands de Venise vous rapetisse, on sort de là en maudissant notre médiocrité. Et les scuole de San Rocco et San Marco n'arrangent rien à l'affaire, on devrait même les éviter.

Si il existe un syndrome de Florence,  celui de Venise est d'une violence inouïe, on y reviendra.

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