Syndrome de Venise 3
En visitant Santa Maria Gloriosa dei Frari, pensées pour un texte d'Alain de Botton sur l'organisation des oeuvres d'art au sein d'un musée, d'une église. Dans cette dernière on fait comme on peut, l'essentiel étant toujours de rendre grâce au Seigneur en marquant les esprits, en éblouissant les yeux. C'est réussi.
Non croyant je m'incline devant l'Art des anciens et j'apprécie l'installation d'une horloge du 16e égrenant les secondes me séparant d'un Léonard dessinateur d'un mécanisme identique. J'en viens même à me poser la question de savoir si ses yeux ne se sont pas posés, un jour, sur ces roues dentées, ces ressorts et contre-poids.
Seule la connaissance de ce mécanisme me permet de me rapprocher d'un Léonard séjournant à Venise, c'est troublant.
Quel con ! pourquoi ne pas avoir cherché l'atelier d'Alde Manuce. La rencontre entre les deux hommes est parfaitement plausible.
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