Don Muang
Le second aéroport de Bangkok semble à l'agonie ou presque. Des couloirs vides, des ascenseurs bloqués, des restaurants fermés, des avions annulés faute de passagers, des gens désoeuvrés pour les vols internationaux. La Thaïlande souffre, mais résiste à l'image du terminal 2 destiné aux vols domestiques semblent reprendrent, les retards aussi.
Le train en troisième classe n'apporte rien, sauf une économie substentielle. Entre Ayutthaya et Bangkok des villes dortoires poussent comme des champignons pour loger les ouvriers des usines "japonaises" & occidentales. Aux abords de la voie ferrée, des klongs, la pauvreté, celle des barraquements en toles bac formant de minuscules bidons-villes ; l'insalubrité, celle des rivières polluées, des décharges "sauvages". On habite dans la rue, sous les ponts, là ou le terrain n'appartient à personne. On habite dans sa boutique, son atelier. Un pays du plein emploi ou presque ? un peu de mal à y croire.
Un pays où s'installer pour une retraite paisible dans les fins bras d'une Thaï, docile mais pas servile, suivant le commentaire d'un expatrié, je ne sais pas, la misère sexuelle n'est pas toute chez les pauvres.
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