C'est un peu comme le Schmilblic

On en voit dans toutes les maisons et rues de Bangkok voire de Thaïlande, mais quand on veut en acheter un, 10 en fait pour une nouvelle pièce, impossible de trouver ce Schmilblic, même à Chinatown, c'est tout dire. La solution ? Le net, en demandant au manager de l'hôtel Phranakorn (Tewet soi one pour les taxis) de passer commande pour vous. Cet hôtel appartient au roi, si j'ai bien compris, une des plus grosses fortunes mondiale. Il ne s'agit pas d'un cinq étoiles, mais d'une ancienne école dont les salles de classe, la cantine, le préau furent livrés à une imagination débridée nourrie de vintage. Résultat on se sent bien en ce lieu ou l'on retrouve un peu de notre jeunesse, de notre candeur. Complètement désert aujourd'hui, 2 chambres occupées sur une vingtaine, il plane sur le personnel, des jeunes défavorisés ou handicapés en insertion, la menace d'une fermeture définitive, après des fermetures temporaires liées à la Covid 19. Alors quand on lit dans une feuille de choux, rédigée par un expatrié français: Comment la Thaïlande a aidé à sauver son secteur du tourisme ; on croit rêvé. Le mec reprend un communiqué du gouvernement et vous sert la sauce sans y avoir goûté. C'est un peu comme le Pad Thaï, on peut toujours vous dire avec le sourire : C'est bon, eh bien non, désolé, je n'y crois plus après plusieurs tentatives, je préfère cent fois un larb gai.

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