E-book, un dispositif de lecture ? Pas seulement.!
Blogs, émissons de radio, magazines, TV, tout le monde ou presque (99,99999 %) des acteurs du livre électronique (le matériel) n'abordent celui-ci que sous un angle, une facette : dispositif de lecture.
Suis-je le seul sur cette terre à l'envisager comme un dispositif d'écriture ?
Non peut-être pas je pense à B Rives, mais je n'en suis pas sûr.
Il ne s'agit ni d'un stylo, ni d'un clavier évidemment mais PDf ou E-pub, MP3 ou je ne sais quelle norme à venir, tout cela c'est du vide, du néant sans un flux produit par un auteur.
Et un créatif, fils de la nature, a horreur du vide.
Une toile doit être peinte (avant de donner une claque, ils sont mignons les 2 zigottos de la pub d'Orange) , un bloc de mabre sculpté ou gravé, et une page blanche noircie ou dessiné pour prendre de la valeur.
Un PRS, sauf le 300 dédié à l'écriture des siècles passés, ou un Kindle (liste non exhaustive le Courier de Microsoft s'il voit le jour risque d'être un fabuleux support) sont destinés a être les réceptacles de notre imagination sans borne ni limite, et non pas seulement une interface entre nos yeux et notre cerveau.
On confond enjeux culturels et économiques si l'on s'attache à la seule lecture.
Seule l'écriture, une nouvelle écriture sans cloisonnement car numérique, est porteuse d'un enjeu culturel.
Quel nouvelle dimension prend un texte sur un ecran e-ink ? Aucune.
Cette approche restrictive devient insupportable, Chartier ou Darnton n'y changent rien, car chacun dans son langage, avec ses compétences, reformule, enrichi ou appauvri, les dires de son voisin.
Tropisme qui va en s'amplifiant au grés des nouveautés
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