Un peu de pub, avant de parler fric
J'avais fait passer mes Guides à Antonio Tombolini l'entrepreneur italien fervent partisan des livrels (Simplicissimus). Après deux mois voici ce qu'il m'écrit : "Briefly: vos guides sont extremement interessantes. Only problem is we've been currently forced to postpone all our publishing efforts to Jan 2010: e-readers sales are booming, and we have not time and resources enough to manage the 20-or-so titles we would publish within this year. "
Les italiens ayant la fibre un peu sensible pour tout ce qui touche Léonard, j'étais un peu fébrile. Mais non il apprécie (je sais qu'il a lu car je l'ai relancé plusieurs fois), tant mieux.
Il est en plein boom tant mieux aussi.
Pendant mon dernier séjour en Toscane (il y a une quinzaine) je n'ai pas vu un seul reader dans les librairies, chez les revendeurs de téléphone. Mais bon je n'ai pas réellement cherché non plus, les oeuvres de Michel-Ange étaient mon seul objectif (par contre j'ai vu l'incendie entourant Gênes, impressionant).
Hors que nous dit-il ? Que la vente du hard, les livrels, demande bcp d'énergie pour une petite structure, et qu'il est difficile aujourd'hui de se consacrer à autre chose.
Après avoir lu le compte rendu du Bookcamp sur l'intervention de X Cazin (Immatériel) on peut en tirer la même conclusion pour la vente des livres numériques (livrens).
Il faut être un gros pour faire correctement les deux, et encore c'est pas gagné (voir la FNAC etc..), ou envisager des partenariats avec une approche spécifique. Pas gagné non plus, au sens de gains car un jour il va falloir parler fric sérieusement.
Livrels et livrens vont pourtant de paire, quelque chose m'échappe.
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