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Un article dans le Figaro.fr sur la peine des petites librairies (- 3,6 points en 10 ans).
Pour le moment on pointe du doigt la désaffection du lectorat, les frais de salaires, et une marge un peu faible.
On oublie les loyers il me semble mais c'est aux libraires de râler.
Un absent dans cette énumération des causes malignes : le livre numérique.
Pour combien d'années ?
Car l'ebook sent le souffre, il sera le fossoyeur des petites librairies n'en doutons pas, même si ce n'est qu'en partie vrai.
Pour le moment le libraire ne représente que 17, 2 % de la distribution.
Ses concurrents se taillent depuis longtemps la part du lion : 22,5 % pour les grandes enseignes culturelles, 11,2 % pour l'internet, et 49 % aux hypermarchés (je présume car non cité dans l'article) et l'envoient bon an mal an vers le dépôt de bilan.
La disparition du livre papier n'est pas pour demain, mais le libraire indépendant disparaîtra bien avant.
Le livre numérique sera peut-être le coup de grâce, mais l'exécution est programmée depuis longtemps.
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