Enrichi! Pour qui ou pour quoi ?

"Very few authors will merit that kind of investment."

Telle est la déclaration d'une responsable d'une importante agence littéraire anglaise (Curtis Brown) au regard du livre enrichi ; reprise par Actualitté.

Sous cette petite phrase, un avertissement en deux temps induits par un point de vue :

1)     Le livre numérique enrichie est une affaire de sous.

2)     Tous les auteurs ne méritent pas un tel investissement.

La vénérable maison londonienne fait avec son argent et ses auteurs ce qu’elle veut, mais son approche souffre d’une erreur de positionnement.

L’enrichissement n’est pas lié à un auteur mais à un sujet, à un ouvrage, au texte.

Sauf si le dit enrichissement n’est qu’une approche marketing. Alors là effectivement on est dans le ROI.

Quand Michel-Ange écrit : «  J’ai reçu les deux madrigaux et ser Giovan Francesco les a fait chanter plusieurs fois » Eh bien nous sommes-là devant un texte pauvre méritant :

1)     De retrouver les madrigaux en question appartenant au corpus poétique du sculpteur.

2)     De les faire chanter à nouveau.

3)     De les incorporer soit dans une nouvelle édition des lettres familières, soit dans un guide ou une biographie .

L’auteur au service de son texte choisira de rester dans le cloisonnement du texte pauvre ou d’en échapper, de faire du papier ou du numérique car le support induit lui aussi son choix. 

Continuer à jouer de la guitare sèche ou explorer l'univers de la guitare électrique en quelque sorte.

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