Vook et Brunetti
Substance, mot clé commun à la mise en image du personnage des romans de Donna Leon et celle du roman de Bram Stoker par Vook.
Dans le premier cas le réalisateur par maladresse ou victime de son format a vidé de sa subtance le commissaire Brunetti.
Quand celui-ci boit un verre de vin ce n'est pas n'importe lequel, quand il déjeune dans une trattoria ce n'est pas n'importe laquelle, quand il choisit un livre son choix se porte sur les écrivains anciens, très anciens. Son profil est dressé à longueur de page dans les romans.
Idem pour Venise. Les places et monuments, les ponts et musées sont acteurs de l'atmosphère et que dire de la pluie. Rien de tout celà hier soir.
Dans la version Vook de Dracula le "réalisateur" par des interviews, des vidéos de paysages etc..illustre le roman.
On est en cours de littérature anglaise, le métier de Paola la femme de Brunetti.
Cet apport est-il indispensable pour apprécier Dracula ? Non évidemment, il est même gênant à mon sens.
L'image vide Brunetti de sa substance, elle n'apporte rien au héros des Carpates.
Pour B Franklin, le deuxième ouvrage Vook, je suis plus enthousiaste.
La biographie se prête mieux à l'illustration, le fil de la lecture supporte mieux les interruptions. Combler des lacunes historiques ou politiques voir scientifiques fait sens. On s'approche du documentaire.
Dans ce cas les mots s'enrichissent de l'image, a l'inverse de la série Apocalypse qui se nourissait du mot pour donner la parole à l'image et s'enrichissait parfois des lettres. Les deux se rejoignent.
Si la démarche de Vook je pars du texte pour l'enrichir semble aller de soi, l'inverse est-il possible ? Rendre sa substance à Brunetti avec insertion de pages écrites, pourquoi pas ?
C'est la boîte de Pandore.
Eisenstein était un admirateur du Vinci. Inclure une séquence de film du maître Russe dans le Guide ne me paraissait pas pertinent. Inclure les textes du Déluge du maître Toscan dans le film me semble très intéressant. On est évidemment dans une démarche interactive je déclenche sur mon Ipad l'écoute ou la visualisation du texte.
Dommage de ne pas avoir le pognon pour le faire.
Dans le premier cas le réalisateur par maladresse ou victime de son format a vidé de sa subtance le commissaire Brunetti.
Quand celui-ci boit un verre de vin ce n'est pas n'importe lequel, quand il déjeune dans une trattoria ce n'est pas n'importe laquelle, quand il choisit un livre son choix se porte sur les écrivains anciens, très anciens. Son profil est dressé à longueur de page dans les romans.
Idem pour Venise. Les places et monuments, les ponts et musées sont acteurs de l'atmosphère et que dire de la pluie. Rien de tout celà hier soir.
Dans la version Vook de Dracula le "réalisateur" par des interviews, des vidéos de paysages etc..illustre le roman.
On est en cours de littérature anglaise, le métier de Paola la femme de Brunetti.
Cet apport est-il indispensable pour apprécier Dracula ? Non évidemment, il est même gênant à mon sens.
L'image vide Brunetti de sa substance, elle n'apporte rien au héros des Carpates.
Pour B Franklin, le deuxième ouvrage Vook, je suis plus enthousiaste.
La biographie se prête mieux à l'illustration, le fil de la lecture supporte mieux les interruptions. Combler des lacunes historiques ou politiques voir scientifiques fait sens. On s'approche du documentaire.
Dans ce cas les mots s'enrichissent de l'image, a l'inverse de la série Apocalypse qui se nourissait du mot pour donner la parole à l'image et s'enrichissait parfois des lettres. Les deux se rejoignent.
Si la démarche de Vook je pars du texte pour l'enrichir semble aller de soi, l'inverse est-il possible ? Rendre sa substance à Brunetti avec insertion de pages écrites, pourquoi pas ?
C'est la boîte de Pandore.
Eisenstein était un admirateur du Vinci. Inclure une séquence de film du maître Russe dans le Guide ne me paraissait pas pertinent. Inclure les textes du Déluge du maître Toscan dans le film me semble très intéressant. On est évidemment dans une démarche interactive je déclenche sur mon Ipad l'écoute ou la visualisation du texte.
Dommage de ne pas avoir le pognon pour le faire.
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