Monet et l'hypermédia
Le titre est accrocheur, la suite risque d'être décevante.
Dommage pour vous.
L'idée de ce post m'est venue après la lecture de ce jour du Figaro.fr et du Monde.fr. Je voulais comparé le traitement fait par les deux journaux de l'étude sur le Passage de la mer Rouge par Moïse . J'ai zappé et suis passé à l'expo Monet.
Dans le Monde une phrase de P Dagen : Les vues de Varangeville et de Vétheuil et le prodigieux Giverny sous la neige, toutes toiles des années 1890, prennent appui sur l'observation de la nature. Mais celle-ci sert à Monet comme le tremplin au plongeur ou un thème de quatre notes à Thelonious Monk.
Si on ne connaît pas l'oeuvre picturale et musicale, l'argument tombe à plat. N'est pas Dagen qui veut (je passe sur le plongeoir notre expérience s'étant forcément soldé par un plat elle aussi).
Pour la version papier on comprend l'absence de la musique, pour le site web on se dit que l'illustrateur ne lit pas un mot de l'article dont il a la charge; ni Gyverny sous la neige ni les quatre notes du jazz-man.
C'est déjà dur de lire des articles non écrits pour des lecteurs lambda, mais si le numérique ne compense pas c'est navrant.
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