Sexe, drogue, disco et mode
Sur Netflix une mini-série sur un couturier US des années 70 : Halston. Pour ma part je ne connaissais pas. On plonge dans le déjà vu, notament YSL, une hypersensibilité, une homsexualité dépravée, une ascension rapide et une chute d'une vitesse égale.
La clé de cette réussite : la licence. Votre talent, il en faut, pour la mode se délinera dans tous les domaines : le parfum et le flaconnage, le balai à chiotte et la moquette, la maroquinerie. Il faut savoir s'entourer mais pour crouler sous les dollars l'artiste doit s'efface peu à peu pour le business man, la créativité cèdera sa place au marketing, et la production dictera sa loi.
La mode est-elle un art où une industrie comme une autre ? La question se pose à chaque scénariste abordant le sujet (Le Diable s'habille en Prada). Halston est-il un artiste ?
A quand une série sur Hugo Boss et ses chemises brunes pour Hitler ? Un sujet autrement plus compliqué.
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