La liberté d'écriture en danger

 Les vielles barbes et conservateur[trice]s de tous poils sont toujours actif[ve]s et dangereux[ses], 

J'en veux pour preuve ce projet de loi sur l'écriture inclusive. Les député[e]s n'ayant pas grand chose à faire, Jupiter s'occupant de tout, jettent leur dévolu sur "un péril mortel" selon les immortel[le]s. S'agit-il du Covid ? Non ils sont impuissant[e]s. La criminalité routière ? Non le lobby de l'automobile veille. Il s'agit d'un sujet mettant en péril la liberté des journaux, touchant de l'argent publique, des écrivain[e]s, dont les ouvrages financés, en partie, par l'Etat,  d'utiliser  ce poison mortel pour notre culture : l'écriture inclusive. 

Se référer à l'ordonnance de Villers-Cotterêts  rédigée en moyen français est un gag. Si cette bande d'incapables était cohérente elle proposerait de revenir  aux temps jadis et tout le monde les trouverait ridicules, ils le sont tout autant et bien plus dangereux en ne laissant pas les gens de lettres tenter de faire évoluer notre langage, notre écriture, notre culture.

Si ce type d'écriture doit s'imposer elle s'imposera d'elle même, si non elle disparaîtra, ce n'est pas aux politiques d'en décider. Personne ne sent en danger.

Cette intrusion de l'Etat est dans la lignée de l'exception culturelle française financée par celui-ci. En quoi notre culture est-elle exceptionnelle ? si ce n'est son financement liberticide? 

Il existe des bornes à ne pas franchir, la censure est là omniprésente.