Réunion où Corse ?

 Comment  s'empêcher en arpentant les routes de l'île Bourbon de faire un rapprochement avec la Corse ? Montagnes, mer et soleil sont les atouts majeurs de ces deux destinations insulaires. Si la nature les rapprochent, beaucoup d'éléments les séparent. Les éléments notamment : l'océan, les tropiques, les cyclones, les pluies, les volcans. Sur ce caillou du bout du monde,  la luxuriance de la flore est inimaginable pour un métropolitain n'étant pas souvent sorti de sa zone de confort. Rien n'est pareil ici même si parfois ça ressemble. 

Du Piton de la Fournaise aux Remparts de Salazie ou Cilaos, de la route des laves aux anses de la côte, le magnifique dispute au sublime. 

Les plages ne sont pas terribles, difficile de nager dans le lagon, la haute mer étant réservée aux requins, aux marlins, aux pêcheurs de gros et quelques surfeurs intrépides.

Le patrimoine culturel est quasi inexistant, on fait vite le tour de la case créole et accéder aux temples tamouls tient de l'exploit. Je rêve d'utiliser les pigments réservés à la décoration du  panthéon indien, quoique en Normandie pas sûr du rendu. 

Concernant la Mayola, une musique typiquement réunionnaise, je ne suis pas fan, concernant le cari non plus; au grand dame de mon entourage.

Deux millions de touristes pour l'île de beauté et une population de 340 000 âmes ; 400 000 visiteurs pour Bourbon peuplée de 850 000 créoles et zoreilles. L'éloignement explique sûrement cette différence. Les effets induits affectent   les infrastructures,  les transports, les coûts parfois exorbitant des choses, l'octroi de mer n'arrange rien. L'artisanat est quasi inexistant, on va à Madagascar et cela suffit visiblement, dommage.

Il n'empêche, je ne garde pas un souvenir ému de la Corses et des Corses, il n'en va pas de même pour ce confetti volcanique de l'océan Indien 

  

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