Plastique tictic

Vu de loin les plages indonésiennes sont superbes, de près c'est une autre histoire, surtout à marée basse. L'océan indien, une vraie décharge à ciel ouvert ingurgite les plastiques et autres détritus venus des fleuves. Quand il pleut, et il pleut souvent, les ordures amassées sur les routes suivent la plus grande pente jusqu’aux rivières et fleuves puis se dispersent sur les sables blancs de Selong Belanak, une plage réputée de Lombok dont la crique sert de nurserie aux bébés langoustes et non homards (cf billet d’hier). Sur le bord des routes chacun fait comme il peut, on attend la pluie, on brûle son tas d’ordures, on laisse les rats s’occuper de la chose. Des approches partagées par la grande majorité des populations de la terre. Je ne connais pas toutes les plages de Lombok, celle de Tanjung Aan Beach, magnifique, semble préservée, mais des photos laissent imaginer des périodes d’invasion où les bouteilles couvre le sable. Quel gâchis. Idem pour le fameux circuit GP tout près. Controversé d’après Wikipédia pour des problèmes de surfaçage et une menace sismique, on devrait aussi se poser la question de son utilité. On nous bassine avec l’apport des technologies expérimentées en GP pour améliorer la moto ou la voiture de Mr Toutlemonde, un mensonge de plus des services de marketing des entreprises.

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