Tony Raka Galery

Si un jour vous allez à Bali, plus précisément à Ubud, il vous faut visiter la galerie de monsieur Tony Raka. Trip Advisor et d'autres saloperies du genre gratifieront le restaurant de quelques étoiles, sans mentionner les salles d'expositions distribuées à la périphérie d’un parc immense. Architecte, le maître des lieux voue une passion à l’art, non seulement pour les émotions ressenties devant une oeuvre mais aussi pour l’argent, il ne s’en cache pas. Visiblement il semble très à l’aise sur ce terrain et sur celui de Vitruve Dans la mouvance de Geoffrey Baw (faites un tour sur une autre saloperie pour en savoir un peu plus) il érige sur son domaine des pavillons dans un style balinais dépouillé. Des écrins gracieux pour des oeuvres contemporaines d’artistes indigènes ou exogènes tombés amoureux de l’île des dieux. La richesse de l’Indonésie ne repose pas uniquement sur la perle sise entre Java et Lombok. Sumatra, Bornéo et la Papouasie occidentale fournissent aussi des oeuvres de grande qualité dont l’éclat nous éblouit salle après salle. Galéristes, décorateurs, et autres rapaces de l’art ne s’y trompent pas. Les prix restants encore abordables, pour combien de temps ?, on s'affaire partout dans le monde pour acquérir des pièces d'art tribal, moderne ou contemporain et eux de se gausser d’un art occidental exsangue n’offrant plus grand chose, à part des prix faramineux.

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