Retour d'expérience
Trois plateformes diffusent les Guides MAF :
Didactibook
I-Kiosque
Immatériel
Un contrat juridique est signé avec chacune, sans exclusivité. Sont-ce des diffuseurs, des agrégateurs ou des libraires ? Je n’en sais rien et je m’en fous. Leur stratégie diffère sensiblement à l’égard de l’auteur/éditeur que je suis. Le résultat est équivalent : pour le moment aucun exemplaire vendu ;-(.
Les remises oscillent entre – 35 et – 40 % sur le prix de vente HT. Aucune ne propose une remise de 5 % à l’acquéreur.
Les outils. Le plus complet, côté éditeur, est celui d’Immatériel, il me permet un suivi temps réel de la flat line des ventes ;-).
Traitement des fichiers
Elles acceptent toutes un fichier PDF sans limite de taille à priori.
Toscane, France et Romagne et Marches sont formatés pour des écrans 6’’ type E-Slick ou PRS 505.
Didactibook ajoute un tatouage numérique dont je ne connais pas le principe.
I-Kiosque les retravaille pour sa solution FlipBook Mac et PC et son DRM.
Immatériel ajoute l’adresse e-mail du client en filigrane.
La vente
Chaque plate-forme est aussi une boutique en propre ou en marque blanche. Immatériel travaille avec Dialogues, le libraire Brestois, A la page et Rue du Commerce (c’est le même groupe). Aucune ne propose la vente au « chapitre ». C’est dommage. Je ne sais pas si celle-ci peut séduire mais il va bien falloir essayer un jour. Le gratuit n’a pas fait la démonstration de son efficacité à mon sens. En 2010 la grande majorité des sites proposant des e-books libres deviendront aussi des boutiques avec un tiroir caisse à remplir. C’est plus sain. Le modèle reposant sur des subventions, de la pub ou de l’appel aux dons s’essoufflent. Dans cet ordre d’idée la nouvelle version de Romagne et Marches sera payante, ou jumelée avec un autre titre.
La promotion
Didactibook joue la carte du marketing du Net à fond. Un positionnement stratégique unique pour le moment, des ouvrages pratiques donc pas de roman, supporté par une com intégrée. Premier effet les Guides MAF sont plus souvent répertoriés par les alertes quotidiennes de Google. L’éditeur semble être considéré comme un partenaire, avec un léger favoritisme pour Eyrolles, solution logicielle oblige sûrement.
I-Kiosque répertorie les ouvrages sur Gallica, c’est à mon sens leur point fort. La com est pratiquement inexistante hors du site. Elle propose un extrait sous Flipbook de chaque ouvrage et l’interface est assez réussie. Ils jouent seuls, avec une vision du marché qui leur est propre.
Immatériel est assez étonnante, sans rien nous dire et sans effort pécuniaire de notre part elle multiplie les points de ventes. Elle agit en représentant des éditeurs.
La vitrine
On ne rentre pas chez nos 3 prestataires comme chez Amazon ou Itunes. Il faut trouver l’adresse, humer l’atmosphère, transférez notre confiance. Les freins au commerce sont nombreux, ils le sont encore plus pour une nouvelle activité. C’est qui ceux là ?
3 ou 2 colonnes pour la division de la Home page. Une présentation axée meilleures ventes ou nouveautés, éditeurs ou ouvrages, les vitrines ne sont pas vraiment accueillantes, sexy. C’est un blème. Vendre un livre numérique est un pari à haut risque, bien plus que de vendre un livre électronique. On est dans le domaine du bit, qui n’est pas immatériel, de A jusqu’à Z. Le piratage avait préparé le public du MP3, là non. Il n’y a pas de transition entre l’offre de Gutenberg et celle des Guides MAF.
Alors 2010, année des premières ventes ?
Didactibook
I-Kiosque
Immatériel
Un contrat juridique est signé avec chacune, sans exclusivité. Sont-ce des diffuseurs, des agrégateurs ou des libraires ? Je n’en sais rien et je m’en fous. Leur stratégie diffère sensiblement à l’égard de l’auteur/éditeur que je suis. Le résultat est équivalent : pour le moment aucun exemplaire vendu ;-(.
Les remises oscillent entre – 35 et – 40 % sur le prix de vente HT. Aucune ne propose une remise de 5 % à l’acquéreur.
Les outils. Le plus complet, côté éditeur, est celui d’Immatériel, il me permet un suivi temps réel de la flat line des ventes ;-).
Traitement des fichiers
Elles acceptent toutes un fichier PDF sans limite de taille à priori.
Toscane, France et Romagne et Marches sont formatés pour des écrans 6’’ type E-Slick ou PRS 505.
Didactibook ajoute un tatouage numérique dont je ne connais pas le principe.
I-Kiosque les retravaille pour sa solution FlipBook Mac et PC et son DRM.
Immatériel ajoute l’adresse e-mail du client en filigrane.
La vente
Chaque plate-forme est aussi une boutique en propre ou en marque blanche. Immatériel travaille avec Dialogues, le libraire Brestois, A la page et Rue du Commerce (c’est le même groupe). Aucune ne propose la vente au « chapitre ». C’est dommage. Je ne sais pas si celle-ci peut séduire mais il va bien falloir essayer un jour. Le gratuit n’a pas fait la démonstration de son efficacité à mon sens. En 2010 la grande majorité des sites proposant des e-books libres deviendront aussi des boutiques avec un tiroir caisse à remplir. C’est plus sain. Le modèle reposant sur des subventions, de la pub ou de l’appel aux dons s’essoufflent. Dans cet ordre d’idée la nouvelle version de Romagne et Marches sera payante, ou jumelée avec un autre titre.
La promotion
Didactibook joue la carte du marketing du Net à fond. Un positionnement stratégique unique pour le moment, des ouvrages pratiques donc pas de roman, supporté par une com intégrée. Premier effet les Guides MAF sont plus souvent répertoriés par les alertes quotidiennes de Google. L’éditeur semble être considéré comme un partenaire, avec un léger favoritisme pour Eyrolles, solution logicielle oblige sûrement.
I-Kiosque répertorie les ouvrages sur Gallica, c’est à mon sens leur point fort. La com est pratiquement inexistante hors du site. Elle propose un extrait sous Flipbook de chaque ouvrage et l’interface est assez réussie. Ils jouent seuls, avec une vision du marché qui leur est propre.
Immatériel est assez étonnante, sans rien nous dire et sans effort pécuniaire de notre part elle multiplie les points de ventes. Elle agit en représentant des éditeurs.
La vitrine
On ne rentre pas chez nos 3 prestataires comme chez Amazon ou Itunes. Il faut trouver l’adresse, humer l’atmosphère, transférez notre confiance. Les freins au commerce sont nombreux, ils le sont encore plus pour une nouvelle activité. C’est qui ceux là ?
3 ou 2 colonnes pour la division de la Home page. Une présentation axée meilleures ventes ou nouveautés, éditeurs ou ouvrages, les vitrines ne sont pas vraiment accueillantes, sexy. C’est un blème. Vendre un livre numérique est un pari à haut risque, bien plus que de vendre un livre électronique. On est dans le domaine du bit, qui n’est pas immatériel, de A jusqu’à Z. Le piratage avait préparé le public du MP3, là non. Il n’y a pas de transition entre l’offre de Gutenberg et celle des Guides MAF.
Alors 2010, année des premières ventes ?
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