Constance Krebs, le désaveu ?
Après avoir lu son rapport et ses remarques sur sa réception, pourquoi s'étonne-t-elle de la position de son commanditaire et d'un accueil plutôt glacial de ses recommandations par les gens du métier? Elle reprend page 17 les mots de Milad Doueihi " En simplifiant, on pourrait dire que l’environnement numérique est actuellement en crise parce qu’il s’est appuyé jusqu’ici sur certains éléments de la culture imprimée"
Ecrits en 2008, il aurait fallu un miracle pour que les choses changent. La culture du livre existe, celle du livrel pas encore. Le poids de l'histoire pèse sacrément lourd.
Le choc des cultures n'est pas encore intervenu sur notre sol. Le monde du livre va prendre en pleine gueule celui de l'électronique, de l'informatique et des communications. Excusez du peu. Certains, Constance notamment, en sont conscients, d'autres pensent être bien préparés ou a l'abri. Peut-être. Mais face à Google, Amazon, Sony et autres France Télécom que pèsent l'édition française ? Que dalle. D'autant qu'elle ne fera pas bloc. On peut se gausser de l'offre international du Kindle, c'est une première phase, on en reparlera dans 6 mois.
Pour ma part j'ai trouvé dans chaque page, ou presque, matière à réflexion, à actions, j'avais laissé tomber Google Livres, je vais remettre tout çà à jour par exemple. Concernant les réseaux sociaux j'avoue que ça me casse les couilles, mais s'il faut passer par là j'essaierai. J'affinerai avant avec Lorenzo Soccavo qui a d'autres idées.
La dame fait un réel effort en direction des auteurs, c'est appréciable de ne pas être ramené à un support et un format systématiquement, quoique son insistance sur XML est un peu barbante.
Concernant l'écriture, une nouvelle écriture, je ne suis pas sûr que les choses soient très claires encore en son esprit, j' y reviendrai peut-être, mais elle en a conscience. C'est déjà çà.
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