Umberto a pris un coup de vieux!
"Le livre, c'est une série de pages de texte et/ou d'images réunies ensemble par quelque truc technique qui rend possible le feuilletage. Voilà la structure du livre. Que les pages soient en parchemin ou papier de bois comme aujourd'hui, cela n'a pas d'importance.....L'e-book, sur lequel le feuilletage est possible, a beau se présenter comme une nouveauté, il cherche à imiter le livre. Dans une certaine mesure seulement, puisque, sur un point au moins, il ne peut l'égaler " Télérama
La photo d'Umberto nous avertit, le sémiologue et romancier a pris un coup de vieux (pourquoi la changée ?, Le lectorat n'assume pas l'image du vieux monsieur ?). Je sais dans le concert de louanges, je suis la voix discordante, le mec qui ne comprend rien. Et je l'avoue je ne suis pas allé au bout de l'interview, les premières lignes suffisent (concernant l'e-book, pour la Liste c'est autre chose). Conservateurs gardez cette sublime opinion en souvenirs d'une culture du plomb.
A l'âge du silicium Monsieur Eco, qui jamais ne me lirez, le "livre" devient "Livren" et le n change tout. Il n'est plus constituable de textes et d'images, le grand Léonard et Champ Fleury dans son sillage y voyaient l'art du dessin, mais de pixels, sans exclusive. Pour être concret, textes images animées ou non, sons, harmonieux ou non, se répondent (pour inscrire en vos mémoire lecteur le vers de Baudelaire).
Nous sommes d'accord le livre est du domaine du papier, quoique la première version du Déluge sur une tablette d'argile ou le code Hamourabi posent problème, du passé.
Le LIVREN est du domaine de l'écran, du futur. Si le e-reader des premiers âges singe le livres il n'en restera pas là.
La question de la disparition du papier (pour le livre/livren ou l'affiche) n'est pas uniquement d' ordre culturel, elle dépend aussi et peut-être plus d'enjeux économiques, écologiques.
L'analogie peinture/photo papier/écran n'est pertinente que si l'auteur ne s'émancipe pas de cette âge du plomb. La lecture numérique est une foutaise, un sujet de dissertation pour temps à perdre.
L'enjeu, la vraie disruption culturelle, c'est l'écriture numérique. Et elle seule. Cette écriture qui seule, et seulement elle, est dématérialisée car conçue dans notre cerveau avant d'être projetée à l'écran.
Commentaires
Mais visiblement les choses bougent un peu, les livrels ne satisfont pas l'homme du 21ème siècle, tant mieux.