Gros sous... pas encore.
Sur le blog d'Immateriel une histoire de % (voir notamment les commentaires de F Bon), au pays de la Perfide Albion une histoire de livre... sterling étudiée par KPMG. L'argent des e-books va devenir dans les mois à venir un sujet intéressant. Les premières constatations sur les deux rives du Channel sont amères pour le moment : le livren ne paye pas (il y a quelques temps L Soccavo m'avait appris que le fondateur de Gutenberg.org n'était pas loin de vivre dans le dénuement, ça fait froid dans le dos).
Si 4 % des britanniques ont lu un livre numérique, 70 % d'entre eux n'ont pas dépensé un penny. 19 % ont bien voulu y consacré 5£ et 13 % entre 5 et 25 £. C'est pas lerche. Il faudrait d'autres données mais l'étude est payante.
Inutile de se plaindre, il faut faire avec. Pour le moment le lecteur est d'abord un consommateur séduit par le hard. Il acquiert plus facilement un livrel et peine à mettre la main à la poche pour une oeuvre (chose que ne sera jamais un e-reader, une oeuvre). Cet état n'est pas nouveau, les chaînes HI-FI avec seulement moins d'une dizaine de CD sont légions (ça meuble), une bibliothèque où les bibelots sont plus nombreux que les livres aussi etc...
Alors comment faire ?
Je n'ai pas la réponse, mais la seule chose dont je sois sûr est qu'il est impératif de ne pas dévaloriser l'écrit, ce qui n'est pas forcément clair pour tout le monde. "Bundeler" un e-reader avec 100 titres libres de droit est une approche quantitative mais aucunement qualitative. L'oeuvre est rabaissée au niveau du fichier, du bit. Idem pour un prix plafond. Idem pour une bataille autour d'un format (e-pub,PDF ou je ne sais quoi). Les chalands n'acquièrent pas un format, mais une oeuvre.
Pour ma part je pense qu'aller vers d'autres horizons de l'écriture est une piste, mais je suis comme tout un chacun qui se lance dans cette nouvelle aventure je ne gagne pas un rond. Alors mon opinion est comme un chateau de sable à marée montante...
Si 4 % des britanniques ont lu un livre numérique, 70 % d'entre eux n'ont pas dépensé un penny. 19 % ont bien voulu y consacré 5£ et 13 % entre 5 et 25 £. C'est pas lerche. Il faudrait d'autres données mais l'étude est payante.
Inutile de se plaindre, il faut faire avec. Pour le moment le lecteur est d'abord un consommateur séduit par le hard. Il acquiert plus facilement un livrel et peine à mettre la main à la poche pour une oeuvre (chose que ne sera jamais un e-reader, une oeuvre). Cet état n'est pas nouveau, les chaînes HI-FI avec seulement moins d'une dizaine de CD sont légions (ça meuble), une bibliothèque où les bibelots sont plus nombreux que les livres aussi etc...
Alors comment faire ?
Je n'ai pas la réponse, mais la seule chose dont je sois sûr est qu'il est impératif de ne pas dévaloriser l'écrit, ce qui n'est pas forcément clair pour tout le monde. "Bundeler" un e-reader avec 100 titres libres de droit est une approche quantitative mais aucunement qualitative. L'oeuvre est rabaissée au niveau du fichier, du bit. Idem pour un prix plafond. Idem pour une bataille autour d'un format (e-pub,PDF ou je ne sais quoi). Les chalands n'acquièrent pas un format, mais une oeuvre.
Pour ma part je pense qu'aller vers d'autres horizons de l'écriture est une piste, mais je suis comme tout un chacun qui se lance dans cette nouvelle aventure je ne gagne pas un rond. Alors mon opinion est comme un chateau de sable à marée montante...
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