7 bonnes ou mauvaises raisons de ne pas acheter un e-book

Dans la liste des bonnes ou mauvaises raisons diffusée sur Computer Worl j'en retiens deux : 1) Attendre la tablette de chez Apple. 2) Pour ceux qui ne peuvent attendre, attendre quand même ...la dispo du nook.
Cette démarche peut être rapprochée de la question qui taraude le responsable e-book  de chez Eyrolles (interview Livre Hebdo) : "Que vendre et à qui ?"
Conteneurs ou contenus, électronique ou numérique, l'offre n'est pas sexy. Les partisans du livre et de son support papier n'ont pas bcp d'efforts à déployer pour couler une fausse bonne idée: trimbaler sa bibliothèque en poche.

Que vendre ? La réponse aujourd'hui pour 99,9999 % des éditeurs est : des livres. C'est nouveau, ça vient de sortir, si si je vous assure. 
Pour moi, représentant du 0,0001 %, la réponse est "e-codex", et le seul support supportant ce type d'ouvrage hypermédia est un micro-ordinateur. Pas facile à transporter dans les rues de Venise, dans le bus ou le métro. Il existe peut-être d'autres approches mais elles se heurtent aussi à une technologie inaboutie du genre l'hyperlivre d'Attali, un tabac ;-))).

A qui ? Je ne sais pas. Segmenter et analyser un marché n'est pas mon job, je n'ai aucune compétence pour. J'ai conçu mes guides au pif, et pour le moment il faut croire que j'ai le nez bouché.

Le nook changera-t-il la donne ? Non pas encore, sauf si B&N l'ouvre (un tool kit) comme Apple l'a fait pour l'Iphone.

Alors encore une fois la firme de Cupertino serait-elle seule a pouvoir rivaliser avec Gutenberg, les frères Lumière, Edison et/ou Berliner, Marconi (oui tous en même temps, pas uniquement le premier)? J'en ai bien peur (c'est juste une expression) et on va bientôt le savoir. 

Oui je sais Machin et Bidule multiplient les readers dans leur vitrines. Ils en vendent combien ? Oui je sais il n'y a pas une semaine sans qu'un nouvel acteur pointe le bout de son nez.
A mon avis, dans les services de marketing,  l'Ipod est encore un cauchemar, hors de question de se faire baiser encore une fois.
On y va. Si ça décolle tant mieux, si non ce n'est pas grave. Souvenez-vous de la réflexion du PDG d'Hachette lors de l'achat de Numilog: "ce n'est pas  le prix que ça coûte".
Quand on voit le kit d'E-Ink et les machines sous marques blanches, on se doute bien que les servives RetD n'on pas bcp planché sur les e-readers. Ca bricole. Seule Amazon avec  sa plate-forme s'est un peu creuser les méninges.
Ce n'est pas suffisant pour bousculer un monde qui depuis 500 ans vit plutôt peinard. Ce n'est pas suffisant pour faire basculer monsieur tout le monde dans un nouvel univers, si ce sont là "nos" objectifs.
Après tout, le marché peut se contenter de vampiriser le papier. Dans ce cas  pas besoin de se faire du mourron, c'est à la portée de tous les tocards de la terre fraîchement émoulus d'une école de commerce. Mais alors pas de révolution, ni même de disruption, juste une petite évolution de rien du tout. Pas vraiment bandant, cette histoire.
 

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